Si je vous contais, la mouhalabieh, si je vous confie l’effet de ouf qu’elle a sur moi. A la première cuillère me voici catapulté des années en arrière. Dans une cuisine à lécher une casserole, bousculant le frérot pour en avoir plus, et elle si douce nous chuchotant (Chut ! Tu manges ton plat et après tu en auras une grosse part) mais ne dis rien à maman tu sais bien elle ne veut pas que vous mangez sucré en semaine….Lui c’est Yotham OTTOLENGHI, ses plats sont une ode à l’orient, à ses épices, ses saveurs et même exilé à Londres, il a emporté dans ses bagages, les odeurs, cette somme d’histoires qui nous construit tous et  fait que chacun d’entre nous est ce qu’il est. Mes goûteurs ont aimé ma recette, pour moi c’est un uppercut. Tout y était, l’onctuosité de la mouhalabieh qui est une sorte crème onctueuse sans œuf parfumée à l’eau de fleur d’oranger, des ktaiefs qui sont une sorte de vermicelle qu’on fait croustiller dans une poêle, un sucre de pistaches pour le croquant. Il ne manquait que ma grand-mère pour la savourer avec elle. Un délice à refaire vite !

Ingrédients pour 6 personnes :

50 cl lait entier – 20 cl de crème liquide entière – 50 g de sucre -50 g de farine de maïs – 1 çasoupe d’eau de fleur d’oranger

Dans une casserole, versez le lait, la farine, le sucre et la maïzena mélangez à l’aide d’un fouet.

Mettre la casserole sur le feu et remuer à l’aide d’un fouet jusqu’à ce que la crème épaississe.

Retirez la casserole du feu, ajoutez l’eau de fleur d’oranger, mélangez.

Vider dans les verres ou coupes de votre choix. Conservez au frais au moins 2 heures. Une nuit c’est mieux.

Kataifi, vermicelle

60 g de kataifi -25 g beurre doux – 1 càsoupe d’huile d’olive

Dans une poêle, mettre le beurre, l’huile, les kataifi  les faire rissoler, elles vont devenir croustillantes. Réservez

On trouve des kataifi dans les épiceries orientales, généralement au rayon surgelé. A défaut on peut tailler en lamelles quelques feuilles de brick ou de filo et procéder de la même façon. C’est pour une utilisation immédiate, sinon on perd le croustillant.

Sucre de pistaches

30 g de pistaches grillées – 1 càsoupe de sucre –

Pendant que notre mouhalabiah refroidit, mettre les kataifi ou ktaiefs  avec le beurre, l’huile et le sucre. Remuez jusqu’à ce cette sorte de vermicelle devienne croustillante. Réservez.

Torréfiez les pistaches en les mettant au four pendant 10 minutes à 160 °. Si vous en goûtez une et qu’elle est croquante, la pistache est torréfiée ! Si elle est encore un peu molle sous la dent, rajoutez quelques minutes de torréfaction. Laissez refroidir puis les concasser grossièrement avec le sucre. Réservez.

Sirop d’orange au miel brûlé

120 g de miel liquide – le jus d’une orange soit 6 cl – 1 orange épluchée et découpée en segments.

Préparez le sirop , versez le miel et mettre sur le feu, le laisser brunir et donc il va se densifier. Là rajouter le jus d’une orange et l’orange épluchée puis coupée en segment.

Source de cette recette extraite du livre concocté avec les chefs de la Ottolenghi Test Kitchen (OTK), le premier livre d’une collection de 4 ouvrages à paraître sure 4 ans. Shelf love, pour cuisiner avec les basiques du placard dans un esprit hygge. On est si bien chez soi !

Sur ces notes d’une « nostalgie heureuse », je vous souhaite à tous de passer d’excellents moments je vous retrouve rapidement pour un nouvel échange gourmand. Prenez bien soin de vous, vous le valez bien !