On remise chapeau et cotillon jusqu’à la fin de cette année. On quitte le mode « fêtes » qu’on remplace par un quotidien « festif », pour cela ami lecteur, met en marche… la symphonie d’un dimanche à la campagne, de l’herbe verte à perte de vue (merci la pluie) des grenouilles croassant d’aise, un livre qui attend juste qu’on le dévore. Une odeur de bûches qui se consument dans un vieux poêle, des châtaignes qui grillent, un café à la mode ch’timi qui coule, et Cali qui s’interroge « c’est quand le bonheur ? »…
Je répondrais comme notre Président : « le bonheur c’est maintenant ! ». Alors pour marquer cette journée du sceau d’un dimanche pluvieux-heureux, j’ai ouvert son livre, 10 minutes de préparation et voici qu’émane du vieux gaufrier des odeurs déclencheurs d’émotions olfactives oubliées….Celles au bon goût de l’enfance. Dans l’introduction de son livre, Mr MICHALAK écrit qu’à 15 ans il avait compris une chose « qu’on pouvait donner beaucoup de bonheur avec peu de choses ». OBJECTIF ATTEINT ! Les gaufres ce n’est pas une recette difficile, ni sophistiquée, chacun a la sienne mais ce serait dommage de passer à coté de celle-ci, magnifiée par le zeste de pamplemousse qui va infuser dans le lait ce qui rend ce dessert simple, juste savoureux
Saupoudrées de sucre glace, elles sont divines ces gaufres que l’introduction de blancs d’oeufs battus en neige a rendu légères, légères…
Ingrédients pour 4 amateurs d’émotions enfouies : 165 g (16,5 cl) de lait entier – 135 g de beurre – 155 g de farine T55 – 15 g de sucre semoule – 75 g de blancs d’oeufs (3 blancs) – 1 pincée de sel – zeste d’un pamplemousse – 3 cl (30 g) de campari Dans une casserole verser le lait, le zeste de pamplemousse et le beurre.
Préparation des gaufres
Laisser atteindre 50° (le lait frémit) et là verser en trois fois la farine préalablement tamisée. Remuer à l’aide d’un fouet, jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Verser le campari. Mélanger.
Montez les blancs en neige en ajoutant le sucre petit à petit. Incorporez délicatement les blancs montés à la préparation précédente.
Versez la pâte avec une cuillère à soupe dans un moule à gaufre beurré et laissez cuire jusqu’à ce que les gaufres prennent une couleur dorée ou caramel clair.
PS : J’ai utilisé un pamplemousse rose de Floride, et pour ceux qui se poserait la question par quoi remplacer le campari, boisson apéritive italienne au goût d’orange, par de l’eau de fleur d’oranger, du cognac, de la vanille…
Source : Christophe MICHALAK dans « Les desserts me font craquer ». Je l’avais acheté à sa sortie et puis je l’ai tellement bien rangé que je viens juste de le retrouver. J’ai aimé ce livre pour lequel il faut avouer une chose, ce gars beau, doué, talentueux est MODESTE ! Pas le melon pour un sou je ne connais pas beaucoup de ses confrères qui auraient consacré quasiment tout l’ouvrage à ses pairs qui l’ont inspiré…c’est franchement rare !
Sur ces notes d’émotions gustatives, je vous souhaite à tous de passer un excellent dimanche.
A très vite pour un nouvel échange gourmand !
4 janvier 2014
On quitte le mode festif mais c’est la fête sur la table tous les jours avec toi. J’aurais dû t’épouser LOL.
Ces gaufres sont gourmandes et les images parlent d’elles-même. Quel délice ce doit être.
Tu nous étonnes de plus en plus au fil de tes recettes et il est tellement dommage de ne se régaler que virtuellement. Soit, je prends bonne note de ta recette et m’y appliquer prochainement.
Un tout grand bravo à toi et bise bien amicale.
Patformi