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Des clémentines, pas n’importe lesquelles, des corses car petites et très parfumées. Les confire dans un sirop puis les conserver dans un vin blanc, j’ai opté pour du muscadet. Je l’utiliserai pour parfumer des crumbles, glaces, gâteaux etc…des clémentines, du sucre, de la patience…
Conserves clémentines conserves, sirop, vin
1 kg de clémentines (Corse de préférence car goûteuses) petites et sans pépins – Un kilo de sucre en poudre- Eau (1 litre) – 1 l de vin blanc doux ici du Muscadet
Percer les clémentines avec une aiguille (à couture) les mettre à tremper dans de l’eau froide pendant 2 jours, la changer le matin avant de se brosser les dents, et le soir après vous être lavé les mêmes dents.
Le troisième jour, les faire blanchir 10 mn dans de l’eau bouillante légèrement salée (1 càc par litre d’eau). Les fruits doivent être recouverts à niveau d’eau. Les sortir et les plonger aussitôt dans un saladier rempli d’eau froide. Puis les égoutter.
Dans une bassine à confiture (mais vous pouvez choisir un autre récipient du genre un fait-tout large et peu profond) mettre le sucre et l’eau, quand le sucre a fondu et que le liquide commence à bouillir environ 12 mn, y plonger les fruits et compter 10 mn de cuisson à partir de l’ébullition.
Retirez du feu, couvrir et laissez macérer.
Le lendemain remettre la bassine sur le feu et compter encore 10 mn à partir de l’ébullition, couvrir puis éteindre.
Recommencez l’opération jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sirop dans la bassine (m’a fallu 4 soirs de suite).
Là deux options :
– ou sortir les fruits et les laissez sécher sur une clayette tapissée de papier sulfurisé pendant 3 jours au soleil. Comme au mois de décembre le soleil même en gironde est une denrée rare, alors j’ai posé ma clayette contre une vitre pour qu’elle profite de la vue et des quelques rayons de soleil hivernaux. Le temps écoulé, les ranger dans un bocal versez dessus l’alcool, et exposer le bocal au soleil (toujours contre la vitre) se consomme après un mois.
– Cette fois-ci, j’ai fait simple et plus économique j’ai remplacé le rhum par du muscadet et j’ai disposé les clémentines dans des bocaux d’une propreté irréprochable recouvert de muscadet.
Dans d’autres bocaux j’ai arrosé d’un sirop vanillé fait maison. Fermez les bocaux et conserver dans un endroit tempéré. Ces pots se gardent sans limitation de durée.
PS : Non pas que je sois chauviniste mais je trouve la saveur de la clémentine Corse incomparable, ce côté acidulé mais pas trop, un arrière goût de saveur sucré, j’en suis fan et je me suis rendue compte en écrivant cet article que le fruit bénéficie d’une IPG (indication protégée géographique) et a même un site dédié à sa gloire, c’est beau n’est ce pas ? Je garde même les feuilles des clémentines de Corse que je fais sécher à l’air libre et m’en sers pour mes infusions-thé détox maison.
PSS : Il faut des fruits pas trop mûrs, au toucher on sent que le fruit se tient. Il doit être d’une qualité irréprochable, sinon il va se défaire lors du confisage. Donc fruit sain et ferme.
Si comme moi vous vous interrogez sur ce qui différencie la clémentine de la mandarine je vous fais la synthèse d’un article lu ici :
Deux points les différencient, leur origine et leur goût :
1 / la mandarine est le fruit du mandarinier, arbre originaire de Chine connu chez nous au XIX siècle et baptisé d’abord « orange de chine » avant de devenir « mandarine » en référence aux mandarins et à la couleur de leurs habits, jaune-orange.
2 /La clémentine est issue d’un croisement naturel entre la fleur de mandarinier et le pollen d’oranger et fût la découverte du Père Clément responsable des cultures d’un orphelinat situé près d’Oran en Algérie et qui porte donc son nom.
3/ Conclusions : gustativement, la chair de la clémentine est légèrement moins parfumée que celle de la mandarine. Mais on trouve plus facilement la clémentine sur les étals, car dépourvue de pépins et plus facile à éplucher.