Je voulais des mignardises friables, au bon goût de marmelade d’oranges et d’épices de Noël, rajoutons à cela de la noix de coco et voici comment par petites touches je me suis éloignée de ces petits biscuits Bernois ou Bâlois, dans leur version classique pour les parer de mes arômes préférés. Souvent j’adapte ce que que j’offre aux goûts des personnes à qui je destine mon cadeau. Pour une fois, j’ai voulu aussi me faire plaisir. Ils sont moelleux, friables, avec un bon goût de pain d’épices. Puis j’aurais pu m’arrêter là, mais non j’ai poursuivi et les ai recouvert d’un glaçage chocolaté pour certains et sucré d’autres.
Pour une trentaine de biscuits : 200 g de noix de coco – 200g de marmelade d’oranges – 100 g de fruits secs (amandes-noisettes hachées grossièrement) – 1 càcafé d’épices de noël (anis, gingembre, muscade, cannelle et clous de girofle) 200 g de miel – 100 g de farine – 1 càcafé de levure chimique (3 g) – 1 oeuf entier – 1 blanc d’oeuf
Ajouter la marmelade, le miel, l’œuf et le blanc d’œuf.
Filmer et laisser la pâte refroidir pendant deux heures.
Deux choix s’offrent à vous.
1 / Verser le mélange dans un moule rectangulaire de 24 cm x 18 cm . Puis à l’issue de la cuisson découper en carrés.
2 / Ou recouvrir d’une feuille de papier sulfurisé un plateau, étaler la pâte sur 1 cm d’épaisseur puis découper à l’aide d’emporte pièces.
Enfourner dans un four préchauffé à 180 ° pendant 25 minutes.
Glaçage des biscuits
A l’issue de ce temps glacer (20 g de sucre glace – 100 g eau de fleur d’oranger) une première fois à la sortie du four et une seconde lorsque les biscuits sont froids.
Pour plus de gourmandise et les addicts aux saveurs chocolatées, on peut recouvrir de chocolat noir fondu (100 g).
PS : Je n’aime pas la texture de la noix de coco que j’achète, je la trouve rugueuse avec une fâcheuse tendance à s’accrocher au râtelier. Alors je la mouds pour lui donner le même grain que la poudre d’amandes. Ça évite, lorsqu’on n’a pas la brosse à dents sous le coude, les sourires parsemés à la noix de coco, si vous voyez !
LA PETITE HISTOIRE DE CE BISCUIT : Le leckerli ou lécrelet est un biscuit qui nous vient du pays du Lac Léman (la suisse) son origine remonterait au XVième siècle .Il serait confectionné à l’approche de Noël. On l’aromatise aux épices de noël avec des écorces confites d’orange et de citron parfumé de kirsch. On glace au sucre après cuisson. Le nom de cette mignardise viendrait du dialecte suisse alémanique, dérivé de l’allemand leckern, « lécher». Moi je dis l’essayer c’est l’aimer. J’aime la version originale sans noix de coco ni confiture d’oranges. J’ai été séduire par une belle recette sur un blog que j’apprécie. Concernant la ville à laquelle cette mignardise serait rattachée, j’ai été étonnée. Si vous tapez leckerli sur un moteur de recherches vous trouverez autant de leckerlis Bâlois que Bernois (deux cantons Suisses). Je pense que c’est une spécialité de Berne, car hormis une recette de Betty Bossi (une référence culinaire Suisse), j’ai trouvé un article instructif qui l’attribue aussi à cette ville. De toute façon peu importe la ville d’origine, car la dégustation fera taire tout velléité de discussion et nous laisser juste avec l’envie de se lécher les doigts.
Sur ces notes alémaniques et une vision étoilée, je vous souhaite à tous de passer un excellent dimanche et vous retrouve très vite pour un nouvel échange gourmand.