Je ne sais pas vous, mais après avoir affronté une bronchite pendant 20 jours, je me sens toute raplapla, je bosse, je mange, je dors, j’me traîne, bref, j’hiberne. Mais en lisant un article sur TOPSANTE, j’ai trouvé la raison. Le mois février est le mois de l’année où l’on se sent au bout du rouleau parce que l’on dort mal, because ? Le temps pas folichon qui règne chez nous, le manque de soleil.

Un matin aux infos, j’avais capté l’interview d’un français en partance pour les états unis, plus particulièrement à Miami ou pour un peu moins de 70 000 € crise des subprimes oblige, il pourra profiter de la mauvaise fortune d’un de ses habitants, pour acquérir une coquette maison de 100 m2 pas loin de la plage. J’étais sur la route pour rejoindre mon job et me suis mise à rêver. Tiens je vends ma maison qui pour l’instant appartient à la banque, et prendrais mon chien  s’il est encore là et j’irais dormir non pas chez la dame de Haute Savoie mais à Miami beach...Le soir même j’ai fait part de mon projet à MisterEyre, qui nullement alléché me tînt à peut près ce langage : « Vas-y si tu veux, je te donne 10 jours avant que tu ne reviennes chercher la chaleur des tiens, celle de tes amis, la forêt qui t’enchante, nos marchés colorés, tes bouquins en français…Vas y tu me raconteras, car moi je veux bien m’exiler, mais pas plus loin que l’Ardèche (pour un autre ce fût l’île d’ELBE)...mais Miami  vraiment, sans façon… ».Je me suis dit pas faux, les US c’est certainement un pays passionnant, mais ce n’est pas chez eux que je pourrais déguster cette blanquette qui chaloupe façon vahiné avec son  lait de coco et son citron vert. Tout bien réfléchi, le mois de février est le plus court de l’année, il va vite passer, et en attendant de pouvoir accueillir le printemps mettons de la couleur  dans nos assiettes, changeons nos pulls passe-muraille noirs par des colorés, écoutons un CD rempli de rythme…